SHADOWRUN « Crossfire »
- Yoann Preschel
- 10 mai 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 juin 2020
« Arpentez les rues ! »

Des elfes, des nains, des orques, des trolls et des humains, énoncés comme cela , on s’attend à un énième jeu d’héroïque fantaisie, mais pas du tout ! Shadowrun emmène tout ce joli petit monde issu du seigneur des anneaux bien des siècles plus tard, dans un univers cyber punk, à la Blade Runner ou Total Recall. Bref ! Ça défouraille la grosse artillerie et le hacking est une compétence aussi importante que de lancer des sorts. Vous lutterez contre des magiciens qui invoqueront des esprits à partir d'un tas de déchets toxiques, de goules dévoreuses de chaires et même de dragons.
Vous allez jouer quatre personnages, avec des spécialités différentes plus axées sur le vol, les sorts, les armes ou le piratage informatique. Seul, vous jouerez les quatre, mais à plusieurs (donc 4 maxi), les rôles seront repartis. Vous aurez des cartes de départ pour affronter les ennemis qui vous feront face, et d'autres seront disponibles à l’achat (au marché noir) afin d’améliorer votre jeu, le but étant d’optimiser celui-ci et d’essayer de faire des enchaînements

entre personnages. Au fil des parties, vous gagnerez de l’expérience (Karma) que vous pourrez échangerez contre des compétences afin d’améliorer votre personnage, comme dans un jeu de rôle, vous collerez ainsi des autocollants sur vos fiches de héros.
Je connais l’univers de Shadowrun depuis longtemps et c’est un régal pour moi de le retrouver ici, dans un jeu de cartes coopératif. Les illustrations sont magnifiques et les textes d’accompagnement renforcent l’immersion dans l’ambiance cyber punk, et si cela ne suffit pas, un livret de 24 pages avec une nouvelle et toute une introduction au sixième monde est inclus dans le jeu . Les missions sont rapides de 30 à 60 minutes mais le système d’amélioration de personnages vous donnera envie d’en faire plusieurs de suite.

La difficulté est un peu particulière, je trouve le jeu très dur au tout début quand on n’a pas de carte et assez facile ensuite quand on achète les bonnes au fil de la partie. La qualité du plastique de la boite de rangement, trop fragile , les compartiments pas bien adaptés et un livret de règles pas top mais heureusement elles ne sont pas compliquées. Malgré ces bémols, j’adore ce jeu au moins autant que Aeon’s end qui est pourtant une grosse référence du genre. Mais pour entrer dans la comparaison, je préfère les illustrations et l’univers qui est ultra riche dans shadowrun, même si l’équilibre du jeu dans Aeon’end est parfait.
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